Les arrivées de la 1ère étape de La Solitaire du Figaro se sont enchainées aujourd'hui après le passage de ligne au petit matin de Xavier Macaire, accueilli par un majestueux balais de kite à foils ! Un grand bravo à tous et à nos skippers adhérents qui se sont bien battus. Bon repos avant le départ de la 2ème étape vers Fecamp dimanche !
Classement
7 - Gildas Mahé - Breizh Colas
10 - Tom Dolan - Skipper Smurfit Kappa Kingspan
12 - Achille Nebout - Navigateur Primeo Energie Amarris
13 - Fabien Delahaye Navigateur Groupe-Gilbert
14 - Tanguy Le Turquais - navigateur Quéguiner Voiles & Océan Innoveo
18 - Jules Delpech - Skipper ORCOM
19 - Nils Palmieri TeamWork Voile et Montagne
21 - Robin Marais - Skipper Ma chance moi aussi
23 - Philippe Hartz Marine nationale Fondation de la mer
24 - Damien Cloarec Skipper SafeRail
27 - Greck Estelle : Rêvons long cours Respimer
30 - Pep Costa - Navigateur Cybele Vacances Team Play to B
Abandon : Benoît Mariette - navigateur
Les mots de l'arrivée
Gildas Mahé : « C’était bien ! C’était long ! Le bilan ; 2 heures au général sur le premier ! Il allait très très vite et tout s’est bien goupillé pour lui. Donc ça fait beaucoup d’écart. Je n’étais pas si mal en vitesse. Mais il y avait 3-4 bateaux qui allaient plus vite et les écarts se paient cher. Mais ce n’est pas fini. On peut s’attendre à des faits de course, nous n’avons fait qu’un quart. Il reste des trucs à faire. Il peut y avoir de gros retournements de situation. J’ai fait des siestes courtes, mais je suis plutôt bien reposé. »
Tom Dolan : « Ce n’était pas l’étape la plus dure qu’on ait faite, mais je ne suis pas non plus très frais. Je n’ai pas pris un bon départ mais j’ai réussi à avoir de la vitesse dans les grands bords au près. Il y a eu beaucoup de stratégie, c’était une étape intéressante. Et ce n’est pas fini. Mais c’était très sympa. Humide mais très sympa. »
Achille Nebout : "C’était une étape de gros bras, une étape de montagne sans remontée mécanique : il a fallu faire du près avec ses peaux de chamois ! C’était vraiment très dur. Globalement je suis content, car en dehors des deux dernières heures, j’étais tout le temps dans le top 10. La fin est juste un peu frustrante. J’étais un peu fatigué, j’ai manqué de lucidité. Il y avait un petit coup à jouer à Groix, j’ai hésité et puis je ne l’ai pas fait… Ce n’est jamais évident ces décisions à la fin. Je suis content de mon étape, j’ai navigué proprement, je n’ai rien cassé.»
Fabien Delahaye : « J’étais 4 au passage en Espagne, c’est très positif. J’allais bien au portant, stratégiquement j’avais bien joué. Après j’ai eu un énorme passage à vide en remontant. J’ai galéré pendant toute une journée, je n’arrivais pas à trouver de la vitesse. Ça a duré jusqu’au moment où j’ai envoyé le ris du solent, après ça allait mieux. Je ne trouvais pas de solutions, il va falloir que je bosse un peu sur l’escale pour trouver… Ça m’a bien rétrogradé. Et après j’ai manqué de réussite. J’étais toujours du mauvais côté, à chaque “petit coup” c’était pour ceux de derrière. C’est une grosse dégringolade mais il y a pire que moi. »
Tanguy Le Turquais « On a fait 4 jours: J’ai fait 3 jours très mauvais et 1 jour très bon. Ça m’a permis de finir pas si mal: je ne suis qu’à 1h du troisième et c’est assez satisfaisant. Après avoir enroulé la bouée en Espagne en fond de wagon, j’ai décidé de suivre ma stratégie sur le retour et je finis sur une très bonne impression. J’ai eu les facultés de bien revenir et c’est cool »
Jules Delpech : « Ça s’est plutôt bien passé. Le début a été difficile, mes coups tactiques ne sont pas passés ; ça me chiffonne un peu. En revanche, sur le retour, au près j’allais vite, j’étais bien. Je suis prêt à repartir parce que je me suis bien géré sur la récupération, l’alimentation. Je suis troisième bizuth ; les deux autres ont pris un peu d’avance mais il reste encore trois étapes, tout le travail reste encore à faire ! »
Nils Palmieri « Une synthèse ? De la m… ! Je crois que j’ai mal navigué, je n’avais pas la vitesse, je n’avais rien du tout, j’ai galéré. Il reste 3 étapes, la route est encore longue mais c’est dur de pas être dans le coup, de voir qu’il y a plein de choses qui ne vont pas. »
Robin Marais : « J’ai pris un super départ, avec les bons ! Mais je manquais de vitesse au début. J’ai mis un peu de temps à rentrer dans le match, j’ai fait un début de course un peu approximatif, des manœuvres pas très bonnes… D’un bon départ, je n’ai fait que reculer au classement… Ça faisait un moment que je n’avais pas navigué, c’était un choix de ma part. J’ai vraiment senti que j’étais en forme. Sur cette étape, il n’y a pas eu beaucoup d’opportunités pour revenir. En bas de la descente, j’ai eu beau attaquer comme un dingue, c’était trop tard. Je pensais qu’il allait se passer plus de choses sur la remontée. Il reste 3 étapes, je vais essayer de faire mieux ! Xavier prend déjà un bel avantage. »
Philippe Hartz : « Pas de surprise ! Exactement ce qui était prévu. On s’est bien fait secouer à La Corogne. Je m’en sors pas trop mal et après ça a été la remontée à taper contre la mer. Là où je suis content, c’est que j’ai navigué libre comme je l’espérais. Un bilan plutôt positif, même si je fais encore des erreurs que je vais gommer avec encore plus d’entraînement. Maintenant, objectif repos et soigner un peu les petits bobos avant de repartir plein d’entrain sur la prochaine étape. »
Damien Cloarec : « Ça a très bien commencé. J’ai pris un super départ et puis j’ai eu un portant un peu difficile. J’ai mis 24 heures à me mettre dedans et puis c’est bien revenu. Ça faisait deux ans que je n’avais pas fait de solo, donc il faut retrouver les manettes ! Tout va bien, même si je suis tombé dans la dernière nuit et que j’ai un peu mal. Même si j’ai bien dormi, j’étais un peu fatigué. On a fait une belle balade quand même, non ? »
Estelle Greck : « Y’a un niveau de dingue ! J’ai eu quelques soucis de vitesse mais il reste encore trois étapes, donc je sais que ce n’est pas grave. J’ai pris du plaisir même s’il y a des moments difficiles en mer. Je vais me reposer, aller voir les kinés, reprépaper le bateau pour faire des belles choses sur les prochaines étapes. »
Pep Costa : « Je me sens bien et prêt pour la prochaine étape. Mais j’ai eu un gros gros problème pour commencer avec mon spi et j’ai très vite perdu beaucoup de temps. Je n’avais personne autour de moi, j’ai fait 600 milles derrière, c’était très dur. Mais, au moins, le spi n’est pas cassé. J’ai relativisé un peu et, au final, ce n’est pas trop mal . Je me sens bien avec le bateau, j’ai fait face, je suis content d’avoir tenu. Et c’est vraiment une course de dingues avec 4 si longues étapes !»
Source : La Solitaire du Figaro