Alors que la Solo Guy Cotten Concarneau, dernière course de préparation à la Solitaire du Figaro, partira le 4 août prochain, les Figaristes de Lorient Grand Large ont bénéficié de leur dernier stage en mer avec Bertrand Pacé en début de semaine. À un peu plus de trois semaines du lancement de la 53e édition de « La Solitaire », le manager sportif fait le point.
Il manquait quelques bateaux en ces derniers jours de juillet, la faute aux chantiers et congés d’été. Mais ils étaient tout de même huit à aller s’entraîner, de lundi à mercredi, en rade de Lorient. Un dernier stage avant une fin de saison chargée aux enjeux élevés pour les Figaristes, puisque dans quelques jours, le départ de la Solo Guy Cotten sera donné et dans quelques semaines, la course qu’ils préparent depuis le début de l’année sera lancée. Cela tombe bien : avec trois jours et autant de conditions de vent différentes, les axes de travail ont été complets. « Nous avons eu pas mal de vent le premier jour et très peu le troisième, ce qui nous a permis de tester les nouvelles voiles de chacun et d’en affiner les réglages, débriefe Bertrand Pacé. Mardi, le vent était bien installé et nous nous sommes davantage concentrés sur les régates et l’aspect tactique et stratégique. » Outre cet accompagnement en mer, les coureurs lorientais peuvent également s’appuyer sur l’expertise de leur manager sportif une fois à terre, grâce à un suivi météo et des préparations d’avant-courses. « Je serai sur place pour le départ de la Solo Concarneau, confirme-t-il. Et je serai aussi là à l’arrivée, afin de débriefer avec eux, voir qui aura bien fait, ou moins bien… »
Bientôt le test grandeur nature
Parmi les bons élèves - pour ne citer qu’eux - Bertrand retiendra les progrès de Laurent Bourgues et de Pep Costa, tous deux nouveaux venus dans la classe Figaro Bénéteau : « Ils sont beaucoup plus réguliers qu’en début d’année, ils se placent mieux, lancent mieux leurs bateaux… C’est bien, ça prouve que le travail paye, que méthode et régularité aident aux bons résultats. » À l’heure de la reprise, après plusieurs semaines sans course en solitaire, la difficulté sera désormais d’appliquer ces enseignements en conditions de course. « Maintenant, il faut savoir à quel niveau ils vont se situer dans la flotte, confirme Pacé. Les entraînements sont une chose, on va voir comment cela va se passer au sein d’une flotte de 35 bateaux… » Il y a fort à parier que la légende française de la Coupe de l’America gardera un œil sur ses poulains, avant le grand débrief, mi septembre !